Suite à une discussion avec Emmanuel Quatrefages, voici une astuce bricolée pour suivre les passages des élèves à un atelier libre par exemple.
Utilisation de la fonction NB.SI
Suite à une discussion avec Emmanuel Quatrefages, voici une astuce bricolée pour suivre les passages des élèves à un atelier libre par exemple.
Utilisation de la fonction NB.SI
Yann Houry souhaitait que les notes en dessous de la moyenne soient affichées en rouge. Très simple à réaliser sur Excel ou Numbers (Mac), cela est moins instinctif sur iOS. Je propose donc une alternative bricolée, permettant d’afficher en rouge les notes en dessous de la moyenne dans une autre colonne ou cellule à l’aide de la fonction SI.
Une vidéo réalisée rapidement et hélas, en basse qualité :
Ci-dessous l’explication dans le texte !
Voici la feuille de base :
Premièrement, formater la colonne suivante en couleur rouge :
Ensuite, insérer la fonction SI :
C’est ici que les choses se compliquent légèrement car nous allons écrire la formule.
Il faut la comprendre ainsi : SI la cellule B2 est < 10 alors B2 s’affiche (en rouge à cause du formatage). Mais Si la cellule B2 >10 alors rien ne s’affiche.
Nous allons indiquer les arguments de cette formule en commençant par : Si B2 < 10
Passons aux conditions, Si vrai (étape 1,2) et si faux (étapes 3,4)
On notera que dans l’argument « si faux » j’ai choisi d’insérer un texte mais en réalité, je n’en ai renseigné aucun. Autrement dit, après l’étape 4 voici l’étape 5 :
Enfin, il nous faut simplement étendre cette formule c’est à dire la transposer à toutes les cellules souhaitées :
Puis :
Et voilà le travail :
Pour finir, on peut imaginer mettre une annotation au lieu de la seule note en rouge, comme ici, la mention « attention » :
Cette solution bricolée aura le mérite de rendre service, je l’espère, mais n’attendra qu’un spécialiste des tableurs pour trouver la « vraie » fonction « mise en forme conditionnelle » qui doit, ou qui devrait absolument, exister dans Numbers iOS tant elle est courante dans l’utilisation d’un tableur classique.
Par ailleurs, il faut noter que ni Google Drive, ni Smart Office 2, ni QuickOffice, toutes pour iOS ne permettent la mise en forme conditionnelle.
Au cours de ma formation j’ai appris qu’il existait l’évaluation diagnostique, l’évaluation formative et l’évaluation sommative.
La première permet de savoir où en sont les élèves, la seconde de pointer ce qui a été compris/appris et ce qui reste à comprendre/apprendre. La dernière est celle qui clôt le temps d’apprentissage, pouvant parfois être vécue comme un couperet par les élèves selon la façon dont elle est mise en place. Je ne vous apprends rien bien sûr. Pourtant, l’énoncé de ce tryptique était obligatoire pour expliquer que dans ce que j’en ressens, le mot évaluation est trop connoté chez les élèves. À peine ce mot énoncé, la panique se fait sentir chez certains. On pourrait alors jouer avec les mots et simplement appeler ces trois étapes : diagnostique, point d’étape et ….. Je n’ai pas d’idée pour la dernière ! C’est bien normal car dans ma façon de faire, la dernière n’existe pas vraiment. Je m’explique.
Je prends l’image de la photo : avant, on faisait une photo et si elle était ratée, on ne pouvait la refaire. Aujourd’hui avec les APN, on peut la refaire autant de fois qu’il le faut !
Autrement dit, lors d’une évaluation sommative l’élève de collège peut se tromper. Pourquoi le priver de la possibilité de réessayer s’il le souhaite ? C’est ainsi que je conçois l’évaluation. Encore une fois je ne pense pas que ce soit révolutionnaire mais pour avoir pris le temps l’an passé de fonctionner ainsi, j’ai vu mes élèves beaucoup plus persévérants et dans la réussite.
On pourrait penser qu’il y a un vice dans cette façon de faire mais prenons un exemple : nous apprennons des chants par étapes. Chaque semaine un couplet, un refrain…puis au bout de quelques semaines vient le temps de l’évaluation. Si l’effort d’apprentissage a été fournit, l’élève évalué connaît le chant. Mais s’il n’a pas mémorisé toutes les paroles (pour des raisons autres qu’une difficulté évidemment), il est invité à repasser la semaine suivante. Seulement, me direz-vous, vis à vis de ses camarades, qui eux ont appris le chant pour le jour J, ce n’est pas « juste ». Peut être, mais l’élève qui doit repasser va devoir prolonger dans le temps, l’apprentissage du chant et fournir un effort supplémentaire de travail. C’est en ce sens un effort de plus par rapport à ses camarades qui sont eux, délestés de la mémorisation de ce chant.
Au delà de l’exemple du chant, pour quelque évaluation qu’il soit, mon but exprimé aux élèves est qu’il réussissent tous. Je chercherais à tout mettre en œuvre pour qu’ils réussissent. Remédiations, entrevue en intercours, en fin de cours…
Force est de constater qu’à l’explication de cette approche en classe, bien plus d’élèves souhaitaient être évalués de façon spontanée, et en particulier ceux que « l’on ne voit pas », qui semblaient ne plus avoir « peur » d’essayer.
Rendez-vous dans quelques temps pour évaluer 😉 cette approche bienveillante ! Dont j’espère récolter de bons fruits.