Après plusieurs essais de stylets à pointe large, voici le premier à pointe fine, j’ai nommé le Adonit Jot Mini.
Annoter des partitions, ou mieux, les écrire directement est ce que permettent la plupart des tablettes aujourd’hui. Il reste un problème entier : l’écriture avec les doigts n’est pas toujours aisée et tous les stylets ne sont pas efficaces pour cela.
Pour obtenir une précision convenable, il est nécessaire d’opter pour des stylets à pointe fine. Deux catégories existent, les stylets connectés (généralement en bluetooth), les stylets avec disque/capsule. Les premiers ont l’avantage d’être extrêmement précis mais nécessitent l’usage de batterie ou de piles ainsi qu’une synchronisation. La deuxième catégorie, est bien moins onéreuse, ne dépend d’une batterie ni d’une synchronisation.
Le Jot mini est ainsi équipé d’une boule sur laquelle est fixée un petit disque qui s’oriente dans tout les sens afin de s’adapter à l’inclinaison de l’écrivain 😉
Tout de métal vêtu, je n’ai pas constaté de fragilité…lus la crainte de perdre le capuchon ou carrément, le stylet (il faut dire que je suis expert dans la perte de mes stylets ;-).
La précision d’écriture est tout à fait convenable, qu’il s’agisse d’applications d’annotation comme ci-dessous Documents :
Même s’il est nécessaire de s’habituer à écrire avec, l’usage du Adonit Jot Mini ouvre de nouvelles perspectives et précise l’intérêt de l’usage d’un stylet sur tablette. Par ailleurs il me semble que cet accessoire peut s’avérer indispensable pour d’autres matières que l’éducation musicale et en premier aux arts plastiques.
Le micro Zoom iQ5 s’insère dans le port lightning des iPad/iPhone/iPod dernière génération et bénéficie de l’arsenal de réglages habituels chez ZOOM afin de s’adapter aux différentes situations d’enregistrement. Un must-have.
Après vous avoir présenté le Sonic Port VX, qui a de sérieux atouts pour faire partie de tout studio mobile, le ZOOM iQ5 propose une alternative sérieuse et de qualité.
La petite vidéo Replay qui va bien :
Adaptation
C’est le maître mot de ce micro qui reprend la capacité de ses grands frères (la série H) à orienter le micro vers la source d’enregistrement. Pour ce faire, il faudra simplement tourner la boule du micro ou son socle pour l’adapter aux situations de capture. Le tout en orientant le point rouge vers la source, ici en mode interview :
Ici en mode capture vidéo :
Le poids de la bête, ridiculement léger, ne représente pas un risque de détérioration du port lightning en revanche, on restera très consciencieux lors de l’usage de l’accessoire afin d’éviter une torsion mais une fois encore, son poids léger n’est pas a priori susceptible de faciliter la dégradation.
On notera ici que pour faire de l’enregistrement type songwriting, on branchera le micro « à l’envers ». Ce que permet le port lightning qui n’a pas de sens.
Micro
Le micro est enfermé dans une boule, protégeant aussi des pop à tout va. On retrouve les possibilités d’enregistrer en angle fermé (90°), ouvert (120°) ou M-S (fonctionnant exclusivement avec l’app compagnon, HandyRecorder, qui permet d’affiner l’angle de prise).
Au menu, un gain d’entrée, un curseur oscillant antre auto-gain, limit ou off.
On notera également la présence d’un port usb qui rechargera le terminal iOS tout en autorisant l’usage du micro. Même si cela n’est pas pratique d’avoir un fil à la patte, on pourra poursuivre un enregistrement en cours sereinement.
La sortie casque permet d’une part d’avoir un retour du son de l’iPhone, car le port est obstrué par le micro et d’autre part, d’avoir un retour direct du micro.
Le son
Celui qui est habitué au son ZOOM, sera sur un terrain connu ! On retrouve l’exact grain sonore typique de la marque. De fait, toute confiance en la qualité de la restitution.
A vous de juger avec cette prise réalisée entièrement avec l’iQ5 :
Ou celle-ci dans laquelle seule la voix est captée par le micro de zoom.
Faut-il iCraquer ?
La seule crainte réside dans le risque que représente tout objet connecté au port lightning mais c’est à Apple qu’on le reprochera davantage qu’à Zoom qui a fait son possible pour limiter les risques. Car clairement, la taille, le poids, la qualité du Zoom iQ5 et son prix inférieur à 100€ sont autant d’atouts en la faveur de ce micro.
Le SONIC PORT VX de Line 6 est une interface d’acquisition sonore compatible avec les terminaux mobiles d’Apple. Elle dispose également d’une connexion USB lui ouvrant la porte des ordinateurs Mac/Pc. Dotée d’un micro, d’une entrée audio, guitare, d’une sortie casque, et de quelques accessoires, ses possibilités d’usages sont énormes.
Je cherchais un micro pour iPhone/iPad/Mac/Pc qui soit simple à utiliser (= je branche et ça marche) qui puisse aussi bien être utilisé pour la voix (parlée ou chantée) que la captation d’instruments et enfin, qui soit portable (= pas trop gros).
Le Sonic Port VX répond, sur le papier, à ces critères mais il contient en plus d’autres possibilités multimédia.
Côté format, les deux photos ci-dessus montrent que le Sonic Port VX n’est pas surdimensionné, il rentre aisément dans un sac cependant il n’est pas non plus tout mini :
Interface son
Une entrée guitare, une entrée auxiliaire pour 2 sorties symétriques et une sortie casque équipent l’interface :
Les deux sorties symétriques et la sortie casque sont autant de solutions audio, accompagnées des câbles usb, pour relier à un ordinateur, et lightning, compatible avec les iOS devices.
Gros point fort, on branche et ça marche (dans la grande majorité des apps…Disons dans les apps traditionnellement utilisées par tous : GarageBand et consor…)
Sur GarageBand Mac, au branchement une alerte apparait :
On choisira le Sonic Port VX en entrée et/ou sortie depuis le panneaux des préférences audio
(petite note : sous Mavericks, aucun problème, sous Yosemite, l’interface n’a pas été reconnue, bug temporaire surementNan ça marche nickel maintenant !).
Sur iOS, on nous signale que le micro est utilisable avec l’app Mobile POD (mais cela n’est pas nécessaire pour utiliser le micro seul) :
Il est directement opérationnel en lieu et place du micro interne.
Micro
Micro à condensateurs, la qualité du Sonic Port VX est très satisfaisante. Plusieurs retours ont dénoncé un souffle important que personnellement je ne saurais nier, mais dont je minimiserais l’importance. Lors des divers tests effectués, le souffle ne dépasse pas des niveaux gênants pour l’oreille. Faites vous en une idée par vous même avec ce jingle réalisé via le micro :
Un bouton Direct Monitor permet de s’entendre directement :
Tandis qu’un potard permet de régler le niveau d’entrée :
Et également le type d’entrée (micro mono, stéréo ou guitare).
Alimenté par l’iPad, en cas de force majeure, il peut recharger ce dernier en reliant le port USB à une prise. Simplement essentiel.
Interface Guitare
Prévu pour recevoir une guitare, Line6 propose l’app Mobile POD, un bijou pour qui connaît la firme au haricot rouge. J’apprécie beaucoup son accordeur :
Les sons de très bonnes factures sont augmentés de l’accès à la plateforme de partage, multipliant les possibilités sonores et donnant accès aux presets créés par la communauté. Je n’insiste pas sur ce point que j’ai développé dans les articles au sujet de l’Amplifi par ici.
Compatible Audiobus comme entrée ou Fx, on apprécie de pouvoir envoyer le son de sa guitare dans les filets du multirouting.
L’intérêt du Sonic Port est la possibilité qu’il a d’envoyer le son de l’iPad directement dans l’ampli grâce aux sorties symétriques jack, pas besoin d’adaptateur. Très pratique.
Petite note ici aussi, j’ai noté un léger décalage dans le son sous iOS8.1, peut-être un bug temporaire. L’app a été mise à jour et c’est nickel !!
Un exemple : toutes les guitares ont été réalisées avec Mobile Pod, le reste via Garage Band iOS et les voix via le Zoom iQ5 :
iRig Pro vs SonicPort Vx
Fan de l’iRig PRO pour sa simplicité d’usage et sa portabilité, elle n’est pas exempte de tout défauts. Les deux interfaces ont leur intérêt que le tableau suivant met en valeur. On pourra mieux distinguer laquelle correspond à son besoin :
En comparaison avec le Sonic Port VX, l’iRig pro est moins versatile. Le fait de ne pas avoir de sortie casque est très limitant pour moi. Le Sonic Port dispose par ailleurs d’un micro, cela est un vrai plus. Au même titre que les accessoires fournis avec le jouet de Line 6 (attache micro et support) qui permettent d’exploiter pleinement les fonctionnalités de micro mais aussi de le fixer quelque part, ce qui est impossible avec l’iRig pro.
Un défaut pour le Sonic Port ? S’il en fallait, je dirais que le manque de MIDI et d’une entrée XLR pourrait déranger certains. A contrario de l’iRig pro qui lui en dispose.
Le choix dépendra véritablement du besoin que l’on a, car au final, les deux interfaces partagent la fonction interface son mais là traitent chacune à leur façon.
Quel choix pour la classe ?
Avant tout, parlons application pédagogique. Le Sonic Port comme l’iRig Pro permettront (sous certaines conditions techniques détaillées ci-dessous) :
– de capter des sons (bruitages, instruments),
– de capter des voix (seules, groupes)
– mais également d’enregistrer des instruments en direct (piano, guitare).
Ils ont d’autres arguments intéressants mais moins communs comme par exmeple : connecter un instrument jack (guitare, piano…) dans un terminal iOS ou un ordinateur afin d’utiliser des apps d’effets, ampli ou tout simplement les enregistrer.
Toutefois, le choix se fera en fonction de l’équipement :
– si vous disposez d’un bon micro XLR
et/ou
– si vous utilisez votre clavier en MIDI sur l’iPad
A la demande de plusieurs lecteurs et dans la perspective d’une future formation classe inversée, je vous propose de découvrir comment créer une capsule vidéo simplement avec PowerPoint (depuis 2010 et suivants). Fonctionne avec Window8 RT sur Surface !
Pour cela, on va utiliser la fonction d’enregistrement de commentaires, puis on exportera en vidéo :
Voici un exemple :
La simplicité de ce procédé est une invitation à ce que les élèves aussi utilisent cette démarche…
Notez aussi que l’on peut insérer une vidéo dans le powerpoint…Merci @Edmusicale1 pour l’avoir souligné.
La borne wifi TP-LINK TL-WR710N est un petit bijou de technologie qu’il serait dommage de ne pas avoir en déplacement, en classe ou en vacances ! HotSpot, serveur multimédia, lecture/écriture de périphériques USB que demander de plus ?
Il y a bien longtemps que je cherchais d’une part un produit alternatif à l’Airport Express et d’autre part, capable de lire et partager mon contenu multimédia stocké hors de l’iPad. Le TL-WR710n répond à toutes ces requêtes.
Comment ça marche ?
Une petite vidéo ne fera pas de mal…
Ce boitier permet donc de créer un réseau wifi depuis une connexion ethernet et d’en faire bénéficier tout le monde ! Si vous êtes dans un endroit sans wifi, il résoudra le problème et ce, sans alourdir le sac (le TL-WR710n est ridiculement léger) et également sans se prendre la tête. Une configuration sommaire (détaillée ci-dessus) est à effectuer seulement la première fois pour que l’on n’ait plus qu’à brancher et naviguer.
Remplaçant de l’AirPort Express ?
Cela se discute en effet car le boitier d’Apple permet de créer un hotspot depuis un port ethernet et également de brancher un ordinateur ou autre sur un second port ethernet. La vidéo de présentation ci-dessus montre que cette même possibilité existe avec le TL-WR710n.
Par ailleurs, ma Surface avait du mal avec le wifi offert par l’AirPort Express (surement du à ma faible connexion). Avec le TL-WR710n, plus de problème, je peux jouir des prises de tête de Window 8.1 😉
Il faut ajouter à cela, un câble en moins par rapport au boitier pommé (ce qui pour moi est très important !).
Toute proportions gardées, je ne suis pas assez spécialiste pour juger de la qualité du signal mais j’ai eu l’impression d’une plus grande couverture dans mon domicile que son concurrent américain.
Serveur multimédia et plus encore ?
Comprenez bien ce qu’il se passe, on reproche souvent à l’iPad de ne pas disposer de port USB, et bien le TL-WR710n met à terme à ce reproche !
J’ai utilisé l’application GoodReader pour me connecter au serveur SMB qui partageait ma clé USB.
Vous l’aurez compris je suis conquis. Tout ce que j’ai connecté au TL-WR710n a fonctionné sans encombre : iPod, iPhone, iPad, Macbook, Samsung Galaxy Mini, Surface, Kindle, Q10 : Aucun problème !
La seule inconnue qui demeure réside dans le nombre de connexions simultanées possibles, l’airport express en supporte 25.
Pour une trentaine d’euros, je crois qu’il ne faut pas se priver si tel est votre besoin! Retrouvez le TP-LINK TL-WR710N.
Filmer l’écran de son iPad avec Reflector, on connait.
Mais le problème est que Reflector ne capte pas les commentaires.
De mon côté cela me satisfait, car je me plante souvent en live, donc j’ajoute mes commentaires a posteriori dans iMovie (iOS ou OSX).
L’idée est donc d’afficher son iPad avec Reflector et d’enregistrer ses commentaires avec Quicktime qui enregistre également l’écran.
Il ne reste alors qu’à glisser le fichier créé dans iMovie.
Sachez tout de même qu’avec Yosemite et iOS8 tout cela ne sera qu’un vilain souvenir, Quicktime permettra de filmer l’écran de son iPad sans passer par Reflector.
forScore est une app pour les musiciens et les profs, elle permet l’organisation, la gestion, l’annotation de partitions au format image ou pdf, l’import/export depuis les clouds de partitions, de fichiers sonores et tourne pages sans fil sont de la partie.
Lorsque l’on interprète un chant pour la première fois en classe ou que l’on est pas adepte du par cœur, on aime avoir la partition sous les yeux. Geek que vous êtes vous avez essayé de faire ça avec l’iPad 😉 mais les apps de lectures de partitions ne sont pas franchement efficaces et la taille de l’écran de l’iPad pas toujours assez grand ! ForScore a imaginé plusieurs astuces pour remédier à ces soucis rendant pertinente l’utilisation de l’iPad comme lieu de gestion et de lecture des partitions.
L’app étant assez énorme, je vous présente ici quelques fonctionnalités sur lesquelles je reviendrais prochainement.
Éliminer le papier !
Si vous êtes comme moi, vous cherchez à diminuer le papier aussi bien pour des raisons écologiques, que de poids ou encore d’organisation…
forScore permet donc l’importation de fichiers pdf, image et même Audio depuis un certain nombre de services :
Il est également possible d’envoyer à l’app des documents que l’on aurait déjà sur son iPad…
Une fonction que personnellement, j’adore : l’importation de mes mp3.
Je peux ainsi répéter un morceau avec l’œuvre originale ou mieux, importer le fichier de mon projet musical tout en pouvant lire la partition, l’afficher au vidéo-proj et tout avoir dans une seule et même app :
Les fichiers audio peuvent être associés à une partition, facilitant leur usage.
Mise en page aux petits oignions
Outre l’organisation poussée qu’il est possible de faire des partitions et sur laquelle je reviendrais, je préfère insister pour ce premier billet sur l’adaptation de la partition à l’écran. En effet, une des craintes que l’on peut avoir est la taille de l’écran de l’iPad, inférieure au traditionnel A4. L’app inclut donc un outils permettant d’adapter la partition à l’écran (à l’aide de la petite molette en bas). Ce réglage demeurera identique lorsque l’on fera appel à la partition dans une setlists.
Article que j’ai publié chez Macinpoche.fr mais pertinent ici aussi je pense !
Documents 5 est un gestionnaire de fichiers qui cache en réalité de très nombreuses fonctions supplémentaires. Au travers de quelques épisodes, ses trésors cachés seront révélés ! Restez connectés !
TwistedWave Audio Editor – TwistedWave contient de très nombreux outils utilisés sur ordinateur avec le logiciel Audacity, ou du moins, suffisamment pour faire la comparaison avec ce dernier. Découverte dans ce billet d’une app, indispensable pour le prof et l’élève !
Depuis le temps que je patiente dans cette chambre.. Oups, Cabrel sort de ce corps ! Depuis le temps que l’on cherche un équivalent à Audacity ! Même si je ne suis pas fan de son ergonomie sur ordinateur, il faut lui reconnaître certaines vertues d’efficacité et une prise en main relativement simple. TwistedWave va encore plus loin en terme d’expérience utilisateur car l’exploitation du tactile décuple la simplicité d’usage pour nos têtes blondes.
Ce premier aperçu montre l’interface principale. Le curseur du haut correspond au volume général, la première vue est la globale tandis que la seconde est la vue de travail. En bas se trouvent plusieurs outils, que l’on désignera comme principaux (lecture, enregistrement, boucle, copier/couper,coller, fade in et out, annuler, dés-annuler, crop et Audiocopy).
Après avoir saisi comment utiliser l’app au doigt, il est difficile de se remettre à la souris…Jugez plutôt :
En plus de ces manipulations sommaires, on trouvera les possibilités d’agir sur le son au moyen d’effets d’amplification, de normalisation, d’insertion de silence, de changement de hauteur et de vitesse, réverbe, délay, reverse, EQ en pagaille, stéréo/mono et taux d’échantillonnage !
Les possibilités d’export sont complètes, nombreux formats :
Nombreuses destinations :
Alors certes le prix est certain (8,99€) mais c’est une app essentielle à mon humble avis. J’ai pas mal cherché, pas mal essayé, et TwistedWave Audio Editor – TwistedWave m’a convaincu dans sa simplicité d’utilisation et surtout dans son efficacité.
Je reviendrais prochainement sur son cas pour entrer un peu davantage dans les effets.
Nombreux sont les enseignants qui déplorent l’impossibilité de démarrer un projet GarageBand sans quelques opérations rébarbatives…
Que ce soit pour enregistrer une émission radio, créer un podcast ou tout autre projet vocal simple, il est nécessaire de désactiver le métronome, le décompte, activer la durée automatique…Autant de barrières qui doivent être ôtées pour que les élèves puissent créer en tout sérénité.
Voici donc un petit tuto vous proposant de réaliser une fois pour toutes ces opérations en créant un modèle vierge prêt à être dupliqué, l’élève n’aura plus qu’à dupliquer le modèle :
Pour ceux qui n’auraient pas compris ou ceux qui ont la flemme ;-), voici le modèle à dupliquer (ne soyez pas surpris, le décompte reste activé par défaut).
Après avoir configuré les iPad dans l’épisode 1, nous vous proposons avec Benoît de s’occuper de la diffusion multimédia. Trois grandes familles de solutions : filaire, sans fil via un ordinateur ou via un dispositif AirPlay.
Connecter l’iPad au vidéo projecteur (ou à l’écran TV) à l’aide de l’adaptateur adéquate.
👍 Le choix VGA ou HDMI dépend du vidéo-projecteur. La meilleure qualité d’image sera obtenue avec l’HDMI qui assure également la diffusion du son (nous en reparlerons dans la partie diffusion du son).
Selon l’équipement de la salle, penser éventuellement à prévoir dans le budget un câble d’une longueur suffisante ou une rallonge vga ou hdmi reliant le vidéo-projecteur et l’adaptateur connecté à l’iPad.
Diffuser le son d’un seul iPad
Connecter la sortie casque de l’iPad à une entrée de l’amplificateur au moyen d’un mini-jack 3,5 mm. L’autre extrémité du mini-jack doit être compatible avec l’amplificateur :
Dans la majorité des cas, il peut s’agir d’une entrée RCA :
ou mini-jack :
Diffuser le son de plusieurs iPad simultanément
Deux solutions sont possibles :
– Le multiplicateur de port type Belkin RockStar permet de diffuser le son de 5 iPad en simultané. Il faudra prévoir autant de câbles mini-jack vers mini-jack pour relier les iPad au multiplicateur.
– Une mini mixette type Behringer MX400 permet de diffuser et niveler le son de 4 iPad simultanément. Il faudra prévoir autant de câbles mini-jack vers jack ou les adaptateurs correspondants.
Avantages
Pas besoin de connexion wifi
Aucun réglage particulier : fonctionne de suite
Pas de latence
Inconvénients
Perte de la mobilité
Gestion délicate avec plusieurs iPad en classe
Risque de fragiliser les connecteurs de l’iPad
2. Solution sans fil via un ordinateur
Diffuser l’image
Matériel requis :
Un ordinateur PC ou MAC équipé du wifi et connecté au vidéo-projecteur
Une connexion wifi (pour rendre un ordinateur wifi et/ou créer un réseau wifi voir ici)
Un logiciel de « réflection » (mirroring) permettant la recopie de l’écran de l’iPad :
Après avoir connecté l’ordinateur et l’iPad au même réseau wifi :
Lancer le logiciel de mirroring puis activer la recopie vidéo sur l’iPad :
– Glisser depuis le bas de l’écran de l’iPad vers le haut,
– Toucher AirPlay
– Sélectionner l’ordinateur exécutant l’app de Mirroring
– Activer la recopie vidéo.
Avantages
Connexion internet non obligatoire
Sans fil
Affichage de plusieurs écrans d’iPad simultanément
Inconvénients
Besoin d’un ordinateur
Certains bugs sont constatés
Latence gênante pour jouer de la musique en direct
Matériel requis
Une récepteur AirPlay (AirPort Express par exemple)
Un câble pour relier à l’amplificateur
Nous avions évoqué l’AirPort Express dans l’épisode 1. Cette dernière offre la possibilité d’envoyer le son sans fil. Il faudra pour la relier à l’amplificateur (via un jack 3,5mm à sa sortie) et sélectionner l’AirPort Express comme sortie AirPlay :
D’autres accessoires existent en lieu et place de l’AirPort Express pour cet usage, un récepteur bluetooth comme le BlueWave de Novodio fera parfaitement l’affaire :
Avantages
Connexion internet non obligatoire
Sans fil Inconvénient
Latence gênante pour jouer de la musique en direct
Diffuser image et son
Matériel requis
Un réseau wifi
Une Apple TV
Un câble HDMI
Si vidéo-projeceur non HDMI : un convertisseur HDMI vers VGA + Audio (Kanex ATVPro)
Après avoir relié l’Apple TV au vidéo-projecteur, brancher le câble d’alimentation de celle-ci et se connecter au boitier (voir la procédure de recopie vidéo ci-dessus) en sélectionnant Apple TV :
Lors du premier démarrage, quelques éléments de configuration seront nécessaires (mot de passe du réseau wifi).
Avantages
Solution autonome
Stabilité
Inconvénients
Latence gênante pour jouer de la musique en direct
Un seul iPad affiché à la fois
Nous voici au terme de ce second épisode, n’hésitez pas à nous communiquer vos réactions !!
C’est un billet à quatre mains, rédigé avec Benoît, qui vous propose aujourd’hui de prévoir tout l’équipement, apps indispensables et procédures clés pour démarrer avec l’iPad en classe d’éducation musicale dès la rentrée, et surtout, sans mauvaises surprises !! Premier épisode d’une série que l’on espère succincte mais exhaustive.
Ces billets s’adressent aux enseignants disposant d’un équipement inférieur au 1:1 (une tablette par élève), c’est à dire au maximum une tablette pour 2 élèves. Au-delà, il sera plus judicieux d’utiliser un logiciel de gestion de flotte que la société en charge de la vente vous proposera.
Nous commencerons par l’équipement wifi puis la configuration d’un premier iPad.
Une bonne connexion internet en wifi
Un point d’accès wifi de qualité est co-substanciel à un usage de l’iPad performant. En particulier pour la première configuration des iPad mais également ensuite, pour les mises à jour régulières des applications , la publication des créations et l’échange éventuel avec l’extérieur (twittclasse).
Idéalement, il faudrait avoir la possibilité de couper le wifi quand il ne sert pas. Afin d’éviter une surexposition des élèves inutile.
Dans le cas où l’établissement n’est pas couvert par le wifi, une simple borne wifi reliée à un câble ethernet ouvre un réseau pour la classe. De nombreux modèles existent, toutefois il faudra veiller à ce que le modèle accepte un nombre suffisant de terminaux en connexion simultanée. Dans cette perspective, la borne Airport Express d’Apple répondra parfaitement à ce besoin.
Il ne faudra pas non plus oublier de demander l’autorisation à la hiérarchie d’utiliser le wifi en classe, cela est interdit dans certaines académies. Si cela est votre cas, l’iPad reste malgré tout très fonctionnel sans connexion internet.
Paramétrer un iPad (création d’un compte iTunes)
Lors du premier démarrage d’un iPad, sélectionner la langue et sa connexion wifi. Créer un compte iTunes directement sur l’iPad (permet de se dispenser du renseignement d’un numéro de carte bancaire). Car en passant sur un ordinateur il est impossible de créer un compte sans CB.
Pour acheter les applications, il faudra prévoir l’achat de cartes prépayées. A commander directement ou à acheter dans toutes les grandes surface.
Muni d’une carte prépayée, ouvrir l’application App Store -> Sélection > et tout en bas Code.
L’iPad propose de scanner le code de la carte. Le compte est immédiatement crédité.
Restrictions
Afin de prévenir d’éventuelles erreurs de manipulations de la part des élèves, certaines restrictions peuvent-être mises en place. Tout cela est à adapter à la situation et au projet mis en place.
Se rendre dans l’application Réglages puis l’onglet Général.
Désactiver les Gestes pour le multitâche. Très pratique pour un usage quotidien, ces gestes limitent les modes de jeu de certaines applicationsmusicales qui offrent la possibilité d’utiliser plusieurs doigts simultanément (GarageBand, Orphion…)
Pour accéder au restrictions :
Activer les Restrictions avec un code à 4 chiffres
Désactiver :
– Suppr. d’apps (Monsieuuuuuuuuur !!! J’ai supprimé l’app sans faire expréééééés !!!!)
– Achats intégrés (pour éviter de plomber les crédits iTunes…)
– Menu Contenu autorisé : exiger le mot de passe immédiatement en cas d’achat de nouvelles applications. – N’autoriser aucun changement (en fonction des besoins) : Twitter, Facebook, publicité – N’autoriser aucun changement : comptes, actualisation en arrière-plan
– Désactiver : Jeux multijoueurs et ajout d’amis
Onglet iTunesStore et App Store : dans téléchargements automatiques, activer les Mises à jour (ce qui permet la mise à jour automatique d’application)
Choix des applications de l’iPad maître
Le choix des applications est difficile tant il en existe sur l’Appstore. Néanmoins, certaines font l’unanimité parmi les enseignants d’éducation musicale utilisant l’iPad. Voici une liste d’indispensables qu’il faudra impérativement tester avant d’acheter en nombre afin d’imaginer les utilisations pédagogiques que chacun peut en faire (cette liste est volontairement succincte, nous l’élargirons dans un prochain billet, en attendant, explorez le blog, il en regorge !)
Le Top 5 de la création en cours d’éducation musicale : – GarageBand (séquenceur, instrument virtuel, multipiste, sampler)
– Impaktor (transforme toute surface en instrument de musique)
– Adobe Voice (création de capsules, histoire vidéo, paysage sonore)
Organisation du bureau et des dossiers
Afin de gagner en efficacité pour les élèves comme pour l’enseignant, il est utile d’adopter une présentation des applications claire et épurée. On pourra les organiser par catégories dans des dossiers, laisser en dehors des dossiers les applications le plus couramment utilisées.
Sauvegarder l’iPad sur iCloud
Faire une copie de sauvegarde sur iCloud (Stockage et sauvegarde) qui permettra de restaurer l’iPad en cas de problème.
Configurer les autres iPad : solutions
– La flotte dont vous disposez est inférieure à 10 unités ? Le paramétrage manuel initial comme nous le proposons sera un peu fastidieux mais accessible sans connaissances techniques préalables.
– Vous possédez un Mac ? Apple propose un logiciel gratuit (Apple Configurator) permettant la configuration de plusieurs iPad de façon relativement accessible, dont l’utilisateur lambda saura se dépatouiller.
– Votre flotte est supérieur à 10 unités ? Apple Configurator devient presque obligatoire, il existe d’autres logiciels de ce type, nommés Mobile Device Manager (MDM) qui rempliront cette fonction toutefois, comme dit en introduction de ce billet, le vendeur des iPad propose souvent une solution de configuration.
Nous voici arrivé à la fin de ce premier épisode, vous avez saisi l’importance d’une bonne connexion wifi, découvert comment créer un compte iTunes et faire une sauvegarde iCloud.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions, questions, critiques, déclarations d’amour 😉
Hier je vous ai proposé une solution pour télécharger et utiliser une vidéo créée avec Voice d’Adobe mixte, utilisant l’iPad et un ordinateur. Aujourd’hui, je vous propose une solution entièrement sur iPad. EDIT : avec cette solution, la vidéo est tronçonnée en morceaux…il faudra donc les recoller avec iMovie.
Adobe a eu la bonne idée de sortir une app au potentiel pédagogique énorme. Intelligemment nommée Voice (surement en rapport avec la finale de The Voice hier ;-)), elle est sortie le 8 mai 2014. Surement le meilleur moment pour que les profs la téléchargent ! Qui a dit qu’on ne bossait que 18h par semaine ? S’il y a encore des médisants…
Bref, le problème c’est que les vidéos créees par l’app sont hébergées sur le cloud d’Adobe et donc non exportables.
Voici donc un bout de solution qui évoluera dans les prochains jours, heures, minutes…
1.) Récupérer la vidéo avec Amerigo pour iPad
Premier problème, l’app Amerigo a été retirée de l’AppStore, mais nous cherchons activement un remplaçant.
Si vous avez la chance de la posséder, visionner la vidéos suivante. Elle explique comment récupérer la vidéo créee par Voice au format .TS. Format qui, hélas n’est pas lisible correctement sur nos iPad en dehors de l’app VLC.
Au passage, feu Amerigo permettait de récupérer quasiment toutes les vidéos provenant notamment de Youtube et consor.
2.) Exporter vers Vimeo
François Lamoureux avait trouvé l’astuce : Vimeo accepte d’uploader le format .TS.
Plusieurs solutions pour uploader sur Vimeo mais je vous donne la plus simple à mon sens.
Vimeo propose d’uploader directement des vidéos depuis un dossier Dropbox. Autrement dit, tout ce que vous mettrez dans un dossier de votre choix sera uplodé. Pour ce faire, se rendre dans son espace, puis Apps, cocher l’option et choisir le dossier :
Dès lors, depuis Amerigo dans lequel on aura téléchargé la vidéo ou format .TS, on exporte cette dernière dans le dossier Dropbox prévu pour uploader dans Viméo :
3.) Télécharger en .MP4 avec l’extension Download Helper pour FireFox
La vidéo va être uploadée sur Vimeo.
Une fois cela fait, ouvrir le navigateur Firefox sur mac ou pc.
Avoir au préalable installé le plugin Download Helper et là, magie : la vidéo peut-être téléchargée au format MP4, la rendant exploitable partout : blog, ipad, iBook…